For our first participation in Abu Dhabi Art, from 22 - 26 November 2023, we are pleased to feature in our booth a three-person presentation with recent paintings by French Algerian Mahjoub Ben Bella, new works by Zoulikha Bouabdellah, French Algerian born in Moscow, and a series of new works on paper by Farah Khelil, French Tunisian based in Paris. Alongside our booth, the sector In & Around will feature a selection of textile works by Malaika Temba, Tanzanian American based in New York.
The impetus for the show is to celebrate the bold and imaginative multiplicity of voices through diverse approaches and practices that defines the gallery's dynamic identity as a venue for representing transnational artists with strong connections to the Middle-East and Africa.
  • About

    Mahjoub Ben Bella
    Mahjoub Ben Bella

    Mahjoub Ben Bella

    Né en 1946 à Maghnia dans la province de Tlemcen en Algérie, Mahjoub Ben Bella a suivi des études d'art à Oran. À l'âge de 19 ans, il part en France, dans les pas du peintre Claude Vicente (1929-2017), étudier à l'École des Beaux-Arts de Tourcoing et enfin à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Il s'installe définitivement à Tourcoing en 1975. Artiste prolifique à l'œuvre multiple, il réalise des œuvres peintes sur toile, papier, volume, parfois à l'échelle monumentale dans l'espace public (pavés du Paris-Roubaix en 1986 ou décor de la station de métro Colbert en 2000). Présentées dans de multiples expositions en France et à l'étranger, les œuvres de Mahjoub Ben Bella figurent dans des collections publiques et privées prestigieuses. Homme généreux et rieur, Mahjoub Ben Bella a concilié un art populaire et exigeant tout au long de sa carrière. Au-delà de la place de choix que l'artiste s'est aménagée sur la scène artistique nationale et internationale, il était l'un des artistes plasticiens les plus connus et appréciés de la  région et ce, par un très large public, initié ou non à l'art contemporain.

  • Zoulikha Bouabdellah, 1977
    Zoulikha Bouabdellah

    Zoulikha Bouabdellah

    1977

    Née à Moscou en 1977, Zoulikha Bouabdellah a grandi à Alger avant de s'installer à Paris en 1993. Elle suit les cours de l'École nationale supérieure d'arts de Cergy-Pontoise et obtient son diplôme en 2002. Vidéaste et plasticienne, elle réalise en 2003 la vidéo Dansons, dans laquelle elle confond les archétypes des cultures française et algérienne en exécutant une danse du ventre sur l'air de La Marseillaise. La même année, son travail fait partie de la programmation Expérimentations dans les avant-gardes arabes à la Cinémathèque française. En 2005, elle participe à l'exposition-événement Africa Remix au Centre Georges Pompidou et est sélectionnée trois ans plus tard par la Tate Modern à l'occasion du festival Paradise Now! Essential French Avant-garde Cinema 1890-2008. Récemment, Zoulikha Bouabdellah a exposé au Mori Art Museum, au Brooklyn Museum, à la Menil Collection, au Museum für Moderne Kunst et au Centro Atlantico de Arte Moderno. Sous la forme d'installations, de vidéos ou de dessins, ses œuvres interrogent les icônes, les représentations dominantes, les motifs et les ornements en les confrontant aux dynamiques géopolitiques et à des problématiques globales liées aux conflits, à la sexualité ou à la place des femmes. Cette déconstruction du regard s'opère à travers une réflexion qui questionne la culture et la création, la production et l'industrialisation. Récompensées par de nombreuses distinctions, dont le prix Abraaj Capital Art Prize, le Prix Meurice pour l'Art Contemporain et la Villa Médicis Hors les Murs, les oeuvres de Zoulikha Bouabdellah sont présentes dans les collections de l'Ullens Center for Contemporary Art, du Centre Georges Pompidou, du Mathaf Arab Museum of Modern Art, du Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, de la Barjeel Art Foundation ou encore du programme Art in Embassies. Aujourd'hui, elle vit et travaille entre Casablanca et Paris. 

     
  • Farah Khelil
    Farah Khelil

    Farah Khelil

    Farah Khelil (1980), a étudié à l'Institut supérieur des beaux-arts de Tunis et est titulaire d'un doctorat en arts et sciences de l'art de l'École des arts de la Sorbonne. Son œuvre, à la fois plastique et conceptuelle, puisant dans l'intime et la pensée philosophique, conjugue livres d'artiste, peinture, photographie, vidéo, dessins et installations. Elle interroge le rapport à l'image, à l'exposition, au langage et à l'histoire. Depuis 2006, Farah Khelil expose dans des lieux institutionnels, galeries et foires internationales. Son travail a été présenté notamment à la Fondation Fiminco (Romainville, France), au LAAC (Dunkerque, France), Cité des Arts (Paris, France), Fondation Pernod Ricard (Paris, France), Musée national d'archéologie d'Ombrie (Pérouse, Italie), L'ahah (Paris, France), Le Cube (Rabat, Maroc), Transmitter (New York, USA), Handel Street Projects (Londres, UK), Biennale de Venise (Italie), Manart Al Saadiyat Cultural Center (Abu Dhabi), Le Centre Culturel de Cerisy (Normandie, France).

    Nommée pour le Prix AWARE 2019, elle a obtenu la bourse de l'Arab Fund for Arts and Culture, Goethe-Institut Tunis et enfin la bourse de recherche du CAORC-CEMAT. Ses œuvres ont rejoint les collections du British Museum, FRAC Poitou-Charentes, FRAC Normandie, Centre des livres d'artistes (Limousin) et le Fonds d'art contemporain Paris Collections.

  • Malaika Temba, 1996
    Malaika Temba

    Malaika Temba

    1996

    Malaika Temba est une artiste textile actuellement basée à New York. Elle a vécu toute son enfance dans différents pays : en Arabie Saoudite, en Ouganda, en Afrique du Sud, au Maroc, puis au Maryland. Sa vision et sa démarche créative intègrent un monde global, nourris par ces expériences, et également influencés par l'art à l'intersection du visuel et du son. En plus de sa pratique en studio, Malaika a travaillé comme directrice artistique adjointe et designer d'impression chez Pyer Moss, consultante en design au Schomburg Center for Research in Black Culture, et est actuellement professeure auxiliaire au département textile de la Rhode Island School of Design. Malaika est originaire de D.C. et de Tanzanie et a obtenu un BFA en art textile de la Rhode Island School of Design en 2018. Malaika a travaillé pour des artistes contemporains tels que Jim Drain, Kenya (Robinson) et Anthony McCall. Elle a exposé son travail à la Miami Art Week, au MET Gala 2019 et sur le podium de la Fashion Week de New York. La galerie lilia ben salah présente sa première exposition personnelle Les Feux du Mont Kilimandjaro à Paris en 2023, après l'exposition collective Positions and Points of View à la galerie en septembre 2022. Son travail a été présenté à la Mindy Solomon Gallery à Miami (solo show), Allouche Gallery à New York (group show) et The Yard à New York (group show), et fait partie de collections publiques et privées à travers le monde. Elle est la lauréate 2021 du prix Jorge M. Pérez de la National Young Arts Foundation.